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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 06:00

 

Un Ancêtre - Une Vie 

 

Georges Alexandre Victor BRISBARRE

Capitaine conducteur de Travaux de l’Artillerie Coloniale et Résistant dans le secteur de Châtillon sur Seine pendant la 2nd Guerre Mondiale
Capitaine conducteur de Travaux de l’Artillerie Coloniale et Résistant dans le secteur de Châtillon sur Seine pendant la 2nd Guerre Mondiale

Capitaine conducteur de Travaux de l’Artillerie Coloniale et Résistant dans le secteur de Châtillon sur Seine pendant la 2nd Guerre Mondiale

 

BRISBARRE Georges Alexandre Victor

 

 

né le 23 mars 1891 à la Chaume en Bourgogne en Côte d’Or, fils de Joseph (1863-1943) bûcheron et de Lucie LeChapt (1863-1920), mesurait 1 mètre 81 pour 79 kilo. Il décède le 26 juin 1961 à Nîmes dans le Gard.

 

Joseph Brisbarre, son père
Joseph Brisbarre, son père

Joseph Brisbarre, son père

Lechapt Lucie, sa mère
Lechapt Lucie, sa mère

Lechapt Lucie, sa mère

 

Sa soeur est née le 25 janvier 1888 à La Chaume en Côte d'Or. Elle est décédée le 23 mars 1938.

Célina Brisbarre, sa soeur
Célina Brisbarre, sa soeur

Célina Brisbarre, sa soeur

 

Georges s’engage dans le service actif à l’âge de 18 ans le 28 septembre 1909 pour trois ans à la Mairie de Troyes dans l’Aube au grade de Brigadier éclaireur au Régiment d’Artillerie de Besançon.

 

L’année d’après, il passe au 47éme Régiment le 01 octobre 1910 au grade de Maréchal des Logis.

En 1912, il passe dans la RAA au 62 éme Régiment d’Artillerie stationné à Troyes (Aube).

Le 20 août 1912, il reçu un certificat de Bonne Conduite du la Commission spéciale du corps d’armée.

Il se réengage pour 5 ans le 10 décembre 1912 à la Maire de Troyes au grade de Sodat 2éme Classe dans le Régiment d’Infanterie.

Le 12 juin 1913, il passez au Bataillon de Diégo Suarez et embarque à Marseille au grade de soldat de 1er classe le 6 octobre et Caporal au 2semestre 1913. Et embarque à Diégo à Madagascar le 17 octobre 1913. Et le 1 janvier 1914 passe Caporal Fourrier.

Le 10 mars 1914, il passe au Bataillon Sénégalais de Majunga Il embarque à Majunga le 7 juin 1914,  le lendemain il débarque à Namele. Il part le 11 juin de Mainuraro....Il suivit la côte en septembre 1914 et arrive le 8 octobre à Majunga.

Il fait un séjour à l’hôpital du 14  octobre au 4 février 1915.

Il est nommé au grade de Sergent fourrier le 21 octobre 1915. Il part de Tulear le 21 mars 1916 et arrive à Tananarive le 20 avril 1916 

 

Le 21 avril 1916, il passe au 4éme Bataillon de marche de Trirailleurs Malgaches et embarque à Tamatave et débarque à Port Saïd et repart sur le bateau «Lutétia».

U comme Un ancêtre - Une vie  : Georges BRISBARRE
Georges Brisbarre

Georges Brisbarre

 

Il fut partie de ces soldats qui ont débarqué à Salomique. 

L’ expédition de Salomique est une opération menée par les armées alliées du port grec macédonien de Salonique pendant la Première Guerre mondiale entre 1915 à 1918. 

 

Il reçu la médaille Commémorative Serbe de la Grande Guerre 14-18.

 

Le Sergent Brisbarre fut évacué sur ambulance alpine le 7 janvier 1917 et sur ambulance de colonne mobile le 17 janvier. Il arrive à l’hôpital temporaire le 20. et il embarque sur le bateau-hôpital «Asturia» le 26 janvier 1917.

*************

Il reçu la Médaille Commémorative «Serbe» de la Grande Guerre :

Certificat traduit du Serbe en Français :

 

.... « Sa Grandeur ALEXANDRE 1 er...Par la grâce de Dieu et la volonté du peuple Yougoslave....Sur Ordre du Ministre de la Guerre et de la Marine, et vertu de la décision du 1er décembre 1930 LA n° 42432 concernant la campagne 1914-1918 en remerciement ; au Capitaine d’artillerie Coloniale EM 2 éme section 4 éme Subdivision BRISBARRE Georges de la Direction d’Artillerie de l’AVF.

En commémoration des campagnes 1914-1918

que tous dont nous certifions....KO N°3153, 10 novembre 1930 à Téograd

 

signé par le Secrétaire et Chancelier Général»

 

***********************

U comme Un ancêtre - Une vie  : Georges BRISBARRE

 

Après une semaine de bateau, il débarque à Toulon le 2 février. Entre le 2 février et le 17 avril, il fera des séjours à l’Hôpital ancien séminaire de Nîmes et à l’Hôpital Grand Séminaire d’Aubenas. Il sera en convalescence jusqu’au 14 mai 1917.

Pendant sa convalescence à l'hôpital d'Aubenas, il rencontre Marie Louise Pignat.

Pignat Marie Louise
Pignat Marie Louise

Pignat Marie Louise

 

Suite à l’autorisation du 5 mai 1917, il se marie le 10 mai 1917 à Melle Augustine Marie Louise Pignat à Aubenas en Ardèche, fille d’Auguste Pignat et de Marie Barberet, née le 6 novembre 1896 à Aubenas (07).

 

***************

Il repartie le 22 mai 1917 et ils sont de nouveau ensemble pendant un mois avant sont départ....

Il fait différents Bataillons (73éme Bataillon Sénégalais, 101éme Bataillon, 93éme Bataillon et la 103 Bataillon au Camps Largeau de Tunisie.

D’après son relevé de note de l’année 1917,le Sergent Majoir Brisbarre fut un un sergent intelligent mais au début il avait besoin d’être guidé dû à son age mais un bon esprit....

Il effectue un stage à Tunisie au CRIP. Il rentre en France débarque à Marseille le 24 avril 1918.

Il partie sur le front le 3 mai 1918.

 

Son temps de présence pendant la Guerre 14-18 était de 4 ans.

 

D’aprés son relevé de note du Sergent major Brisbarre pour l’année 1918, il avait une bonne aptitude au exercice physique. Il a encouru des punitions mais il s’est bien comporté au front, intelligent mais tend un peu trop à discuter........et à critiquer les ordres......

Il vécut avec Marie Louise, sa femme, pendant cette période de décembre 1918 à août 1921.

Il se Réengage le 20 mai 1919 sous le grade de Sergent Fourrier au 36 éme Bataillon.

Il passe au grade de Sergent Major le 15 juin 1919.

Il passe dans différents camps (Laïs, Loïb, Raymond, ....)

Son relevé de note pour l’année 1919 fut bon sous officier, excellent......

Il est promu au grade de Adjudant au Bataillon de Transition avec une note de 19.50.

Son relevé de note pour l’année 1920 fut bon sous officier, excellent, comptable excellent......

Le 6 mars 1920 est autorisé à porté le ruban de la Médaille dz la Victoire (deux arcs en ciel juxtaposés par le rouge avec le filet blanc sur chaque bord).

Il embarque à Marseille avec le Bataillon de transition Sénégalais le 30 septembre 1921 et part de Bouaki à Abidjan le 30 juin 1922

Son relevé de note pour l’année 1921 fut excellent Sergent major connaissant à fonds la comptabilité, travailleur acharné, très énergique, mais discutant et à imposer sa volonté à ses chefs avec une insistance gênante frisant l’indicipline avec un caractère un peu partial. Une Bonne instruction militaire et une Belle tenue......

 

 

 

Pendant cette période, le 17 janvier 1922 est né sa fille Georgette à Aubenas (ma grand-mère).

 

Brisbarre Georgette (ma grand-mère)
Brisbarre Georgette (ma grand-mère)
Brisbarre Georgette (ma grand-mère)

Brisbarre Georgette (ma grand-mère)

 

Son relevé de notes pour l’année 1922 est toujours excellent qui a dépensé sans compter pour mener à bien certaines opérations du recrutement de toute la Côte d’Ivoire, de la Haute Volta. Il serai parfait s’il serait moins autoritaire avec ses inférieurs qu’il traite trop brusquement et moins  familier avec les officiers en discutant constamment d’une façon incorrecte. Il a été puni pendant 15 jours d’arrêt simples pour une plainte adressé contre lui par le medecin du poste. En résumé, comptable hors paire mais avec un caractère difficile.......Il fut en fonction de Chef Comptable au Dépot de transition avec une satisfaction parfaite en général.

 

A Abidjan, il fait un séjour à l’hôpital du 15 janvier 1923 au 22 janvier.

 

Grand Bassam

Grand Bassam

 

Georges embarque à Grand Bassam le 18 mars 1923 et débarque le 24 mars. Il effectue un examen écrit pour l’Ecole d’Administration de Vincennes et il fur admis.

Il embarque à Dakar le 10 mai 1923 et arrive à Marseill le 20 et il est placé en subsistance au titre des Ecoles audit Régiment et passe le 1er juin 1923 et admis aux cours. du 3éme degré le 1er octobre 1923 à Vincennes CDE et St Maixent. Il se présenta à des différents cours écrit( Toulon, Versailles, Paris, Rueil à l’aviation, St Maixrent et fut reçu à tous les examens écrit.

Il fut reçu n°1 à l’examen de Vincennes (C,D et E).

Il fut admis à l’Ecole de Vincennes le 1 er octobre 1924 au grade de adjudant élève Officier Administration de 3éme classe conducteur de travaux de l’Artillerie Coloniale.(JO du 30 sept 1925 page 10187 décret Présidentiel du 25 sept 1925)

Après son embarquement à Marseille le 15 avril 1926, il débarque à Haïphong le 20 mai il arrive le 22 à Hanoï. 

 

 

 

*******

Lettre d’Instruction du 20 Août 1926, Troupes du Groupe de l’Indochine, Place de Hanoi (n°1 d’enregistrement au registre spécial), Médaille Commémorative d’Orient, Direction d’Artillerie de l’Annam-Tonkin

 

« Mr Brisbarre, Georges, Alexandre, Victor, Sergent au 4° Bataillon de marche de Tirailleurs Malgaches (armée d’Orient du 18 mai 1916 au 2 février 1917) est autorisé à porter la Médaille Commémorative d’Orient avec inscription «Orient» (ruban bleu d’une largeur de 36 m/m coupé dans le sens de la longueur de 3 raies jaunes, celle du milieu ayant une largeur de 5m/m et celle des bords 2 m/m.

A Hanoi, le 7 janvier 1928

Le Colonel LEGENDRE, Directeur d’Artillerie,

 Signé Legendre...»

*********

 

 

 

Au poste de Chef d’atelier représentant  le service d’Artillerie et officier d’artillerie conducteur de travaux de 2éme classe. à partir du 26 novembre 1926 à Haîphong.

 

 

Le 5 décembre est né à Hué son second enfant André Jean Brisbarre.....

Brisbarre André Jean
Brisbarre André Jean

Brisbarre André Jean

 

Georges embarque à Touran le 9 juillet 1928 sur le Amboise via des escales à Saîgon, Singapoore, Nadras, Pondichery, Colombo, Oyboruté, Suez,, Port Saîd et Marseille

En congé convalescence de 3 mois  jusqu’au 14 novembre 1928.

Il fut affecté à Nîmes (JO du 10 septembre 1928) loi du 9 juillet 1929 sur la fusion des officiers d’administration dans mes différents armées. Il fut promus au grade de 2éme section 4éme subdivision Lieutenant conducteur de travaux au 13 septembre 1929.

De mai 1923 à Mars 1930, il vécut avec sa femme Marie Louise Pignat.

Georges embarqua pour le Grand Bassam et arriva le 14 avril 1930 au poste de Chef d’atelier repésentant  le service de l’artillerie. jusqu’en septembre et passé par le Dakar au grade de Capitaine au poste de conducteur de travaux le 25 septembre 1930. Il resta à Dakar jusqu’en novembre 1931 pour le Tjiés.

Il embarqua sur le «Florida»en avril 1932 pour Marseille pour des congés de trois mois.

Il sera affecté à l’annexe de Nîmes à la Direction du Génie de Marseille et Chefferie d'Avignon(JO du 24 janvier 1932 en page 897), rejoint et en service du 1er août 1932.


 

Georges se sépara de Marie Louise Pignat dont ils vécurent réellement 15 ans, 6 mois et 22 jours (ils vécurent avec tous ses mutations que 9 ans, 11 mois et 12 jours) Il divorceront le 6 mars 1944.

 

 

 

En avril 1934, Georges est désigné et part pour l’Indonchine (JO du 25 avril 1934 ). En attendant le départ, il au service à la Chefferie du Génie de Marseille. Il embarque le 27 juillet 1934 sur l' «Aranis».

En Cochinchine; il affecté à la direction d’artillerie par décision (n°2031du 22 août 1934 t n°2177 du 11 septembre 1934) .

 

Par suite d’une note (2177) et son affectation est annulé et désigné pour continuer ses services à Thang Tuy Ha, après Dong Naï en novembre 1934. Suite à une note de service, il est désigné ses services aux camps ST jacques annexe de l’Artillerie en janvier 1935.

Il occipa différents poste comme Chargé du service des construction des eaux et de l’atelier Bois et Fer et des services du Transports, Chef des annexe, Chef des Détails des constructions de l’annexe du Captaine St Jacsues à compter d’avril 1935.

Il débarqua à Alger le 27 juin 1936 et demeura l’Hotel de Square pour quelques jours et en meublé au 20 rue Rovigo côté due des Tonneurs en juillet chez Melle Susuni Propriétaire jusqu’à la fin juillet 1936.

En Août 1936, il demeura au 49 chemin de Fontaine Bleur chez Madame Blanche Mary Coiffeuse pour Dames, Manicure, pédicure Diplomée (dont par la suite il l’épousa en 1945)

Il fut en arrêt de service actif le 31 mars 1937.

Il fut affecté dans le Réserve. au Centre de Mobilisation d’artillerie Coloniale à Nîmes et désigné pour commander une compagnie d’ouvrier d’artillerie à Toulon.

Il demeura à l’adresse du 24 rue Julienne je juillet 1937 à janvier 1938.

Le 6 novembre 1937, il reçu l’autorisation de conduire une voiture de place délivré par la Mairie d’Alger  (n° d’ordre 1855)

En février 1938, il est affecté à Constantine et demeura au Tangrie Fort de l’Eau jusqu’en septembre 1938.

Par ordre individuel de tension politique, il est rappelé à la Station Magasin d’Essence du Département de Constantine en avril 1939 et prend le commandement de la compagnie d’artillerie.

 

*********

Il reçu un pension pour infirmité ouvrant droit à la pension ( Hypertrophie foie et rate représentant paludisme viscéral par infection) et il avait un légers troubles respiratoires (n’ouvrant pas de droit) par décision du Centre de Réforme d’alger, séance du 7 juillet 1939

**********

 

 

Il fut présent  sous les drapeaux à l’ordre de mobilisation générale le 2 septembre 1939. 

La Compagnie d’artillerie de la station Magasin d’essence est dissoute le 31 décembre 1939.

Suite à cette liquidation de l’unité et sans affectation il est placé en dépôt de Guerre du 67 RAA Constantine à partir de janvier 1940.

Il est renvoyé dans son foyer à compté de mai 1940 à Constantine au 9 rue Franton.

Il s’en va de Constantine le 14 juin 1940 pour Alger et suite aux événements il est impossible d’embarquer.

Il enfin put embarquer en juillet 1940 et arriva à Marseille le 11 juillet 1940.

Le lendemain, il arrive à Lyon, puis il fit différents aller et retour entre Sennecey le Grand et La Chaume en juillet 1940.

En avril 1944, il est  au Maquis au Régiment de Bourgogne, dans différentes fonctions.

En juin 1944, il stationné au 5éme Bataillon Caserne Andelet à Dijon.

En Septembre 1944, Anna Blanche Mary  a accueilli deux déportés politiques qui s’étaient évadés d’un train et elle les avait reçus à sa table au moment ils allaient franchir les lignes en direction de Montigny sur Aube. Ils sont parvenus sans encombre à paris. Ils avaient laissé chez eux des vêtements miliciens, ne jugeant ces objets trop dangereux pour passer les lignes (courrier du Commandant Vital chef FFI et Maquis d’Anjou et journal «Résistance" du 20 juin 1945)

 

 

*********

Sa fiche de renseignement  pendant la Guerre dans la FFI, ci-dessous  le texte de cette lettre établie par lui  :

 

 «....FFI, 27° REG DE RESERVE, 5° btn - 16° Cie......

 Fait partie de la résistance depuis début 1943 et ai organisé un service de renseignements dans beaucoup de villages environnant ma résidence. 

Je me suis trouvé isolé complèment pendant la période pendant laquelle mon agnet de liaison fut incarcéré ayant été arrêté.

Le 6 juin 1944 au moment de débarquement en Normandie je me suis découvert publiquement et ai rejoint le rassemblement qui se faisait à la maison forestière du Coude (Forêt domaniale de LaChaume) ou se sont trouvés tant groupes anciens que nouveaux : Robert le Dur, Roger l’Homme, Recey sur Ource, Montigny sur Ource......

Quelques jours après la plupart de ceux arrivés étaient renvoyés chez eux, tandis que les Corps francs étaient seulement conservés et dispersés.

Tandis que le Lieutenant VEL prenait contact avec les FFI de l’Aube, j’essayais de prendre contact avec d’autres éléments de la Côte d’Or et me rendais à Aignay-le-Duc pour voir Monsieur ARMATTE.

A ce moment là ma situation était assez épineuse. M’étant dévoilé publiquement, j’étais à la merci d’une dénonciation, tandis que d’un autre côté je n’appartenais pas à un groupe régulièrement fermé, ce qui m’obligea, tout en continuant de m’occuper de la région où j’étais de tenir le maquis.

Enfin, mon agent de liaison libéré, je reprenais contact avec lui et je rejoignais pour le commander un groupe situé au Nord du département, Goupe Pothière, devenu par la suite Groupe Tabou.

J’ai appris qu’un premier groupe dans la région avait été décimé dans la ferme par les allemands, et que par suite de la carence d’une organisateur, nommé Ramelet, ce groupe venait seulement d’être refermé avec de nouveaux éléments.

Je trouvé ce groupe à la ferme Vauvrac au milieu des bois; je l’organisai militairement et l’ammenai à la ferme Duhamel en même temps que je donnai des conseils à l’organisation civil pour avoir des agents de renseignements dans tous les villages environnants.

Je n’ai ou par la suite qu’à me louer de cette organisation de renseignements car j’arrivai à connaître, dans la mesure du possible, tout ce qui se passait depuis Montbard jusqu’à Chaumont, envoyaient tous les renseignements qui me parvenaient au FFI de l’Aube, avec lesquelles j’avais organisé une liaison permanente de nuit comme de jour, téléphonique par la gare de Pothière. J’ai su par la suite confirmation que tous les renseignements envoyés par moi étaient parvenus au Grand Etat-Major américain.

Etant donné la création relativement récente de ce groupe, je n’ai eu peu d’occasion d’opérer contre les allemands parce que leur circulation dans la région se faisait assez rare; néanmoins nous avons eu à notre actif 5 allemands tués et un prisonnier, sans aucune perte pour nous.

Ayant pu obtenir des FFI de l’Aube quelques effets et deux fusils mitrailleurs (car l’armement du groupe était précaire, je me disposais à opérer ènergiquement contre les allemands quand les événements se sont précipités.

J’ai été avisé par les FFI de l’Aube que les américains descendaient sur Châtillon-sur-Seine, de prendre liaison avec eux.

Dans le Nord de département de la Côte d’Or, je suis le premier officier des FFI de la Côte d’Or qui ait pris contact avec les américains et je discutai avec le lieutenant commandant la section d’éclaireurs de chars, le soir même des conditions tactiques de la prise de Châtillon-sur-Seine.

Châtillon-sur-Seine fut libéré le 9 septembre 1944.

Ma nomination au grade de Commandant fut faite par le Colonel Claude Monot, le 9 septembre 1944. J’étais Capitaine depuis Septembre 1930.

 

Dijon, le 11 octobre 1944

 

Le Commandant,»

 

 

************

Lettre «Attestation de présence» de la Direction des FFI 1er Bureau, 

 

  « Dijon le 19 octobre 1944. Je soussigné, Lieutenant-Colonel François, 1er bureau effectif, certifie qu’au mois d’avril 1943, alors que j’étais responsable à l’organisation FTPF. Je suis entré en contact avec le Capitaine Brisbarre Georges, dans le secteur de Châtillon, et que depuis cette date, il s’est occupé de l’organisation dans ce secteur.

 

Le Lieutenat-Colonel»

 

 

*****************

Commandant de la FFI (Force Française de l’interieur) délivré le 22 novembre 1944.

 

 

 

Il est rappelé à l’activité en janvier 1945.

 

 

Son temps de présence  pendant la Guerre 39-45 était de 2 ans.

 

 

Il épousa Anna Blanche Mary le 16 juin 1945.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BRISBARRE Georges et MARY Anna Blanche

BRISBARRE Georges et MARY Anna Blanche

 

 

Et il est affecté à le Chefferie du Génie de Dijon jusqu’en octobre 1945 où il est renvoyé dans ses foyers à Marseille au 114 rue du Dragon.

Bateau Le Champollion 1946

Bateau Le Champollion 1946

 

Il embarque à Marseille le 29 septembre 1946 sur le «Champollion» et arriva le 1er octobre 1946 en Algérie, il demeura dans différents Hotels (Saint Taéris rue Valentin, du Square Bresson, Villa Roger, La Sapinieu, Birmandreïs d’octobre 1946 à janvier 1951.

 

Il est parti d’Algérie en janvier 1951 pour la France à Nîmes ou il demeura à l’adresse Villa Maurice 58 chemin de la Planète.

 

 

 

Anna Blanche Mary décéda le 13 août 1952 à Nîmes.

 

 

 

Georges demeura à Nîmes au 3 rue des Moulins où  il décéda le 26 juin 1961 à Nîmes dans le Gard.

 

Docs : Dossier Militaire perso. de Georges Brisbarre et Photos / Portraits familials

 

Fait en 2011 et mise à jour le 11 nov 2015  et 23 juin 2017

 

par Karine Vidal

 

Challenge de A à Z de juin 2017

U comme Un ancêtre - Une Vie

le 24 juin 2017

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 12:18

 

BRUNEL Odilon Marius

BRUNEL Odilon Marius 1883-1933

Né le 3 janvier 1883 aux Truels, hameau de St Pierre des tripiers en Lozère.

Sources : Google Maps Le Truel Saint Pierre des Tripiers Lozère

Sources : Google Maps Le Truel Saint Pierre des Tripiers Lozère

La commune de Saint des Tripiers se situe dans le canton de Florac en Lozére (Langued'Oc-Roussillon-Midi-Pyrénées), dans la vallée de la Jonte, peuplée en 1911 de 304 habitants et en 2013 de 78 habitants. 

Elle occupe la partie extréme du Sud-Ouest du Causse Méjean. Elle est délimitée par des phénomènes naturels : les Gorges du Tarn, Goorges de la Jonte et le ravin des Bastudes.

Les hameaux sont (sur le causse Méjean) la Volpillière, le Courby, les Bastides, la Viale, Cassagnes, Volcégur et (ans les gorges de la Jont ) le Truel, la Caze.

Eglise de St Pierre des Tripiers

Eglise de St Pierre des Tripiers

Le village est né au Moyen Âge autour d'un prieuré roman dont subsiste la belle Eglise Saint-Pierre.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Pierre-des-Tripiers

carte Cassini http://cassini.ehess.fr/

carte Cassini http://cassini.ehess.fr/

Il est le fils de Brunel Justin, Cultivateur (né le 13 mai 1852 et décédé le 18 mai 1921 à St Pierre des Tripiers à l’âge de 69 ans) et de Poujol Germaine Joséphine (née le 8 juin 1859 et décédé avant 1943 à St Pierre des tripiers en Lozère à l’âge de 83 ans).

 

A 20 ans, il incorpore l’armée en 1903.

Son signalement, les cheveux et sourcils sont châtains, les yeux sont gris/bleu, le menton est rond, le front et couvert et il mesurait 1 m 60....(il n'était pas bien grand  mon arrière-grand-père!!!)

 

Ad48/registre matricule/r8188/1903/382

Ad48/registre matricule/r8188/1903/382

En 1904, il incorpore le 14 novembre en tant que soldat de 2éme classe le 23 septembre 1905 au clairon du 142éme Régiment d’infanterie.

 

En 1907, il est renvoyé en disponibilité pour des raisons de soutien de famille le 14 avril (il est le second ainé de 10 frères et sœurs) (certificat de bonne conduite).

 

En 1911, il réside à Aulas dans le Gard.

 

mariage de Brunel Odilon et de Faizandier Marie Louise Carmela en janvier 1913 à la Malène Lozère

mariage de Brunel Odilon et de Faizandier Marie Louise Carmela en janvier 1913 à la Malène Lozère

Marie-louise-Carmella Faizandier en 1913 et en 1971

Marie-louise-Carmella Faizandier en 1913 et en 1971

An 1913, il épouse le 19 janvier à La Malène en Lozère Maria-Louise Carmela Faizandier (fille de Jean-Baptiste Augustin et de Fages Marie Rosalie) née le 30 décembre 1889 à La Malène en Lozère et décédée le 12 février 1971 à Nîmes Gard à l’âge de 81 ans) et en fin d’année, est né une fille Odette.

 

 

Il est mobilisé pour la campagne contre les Allemands de la première guerre mondiale le 4 Août 1914 dans différents Régiments D’infanterie jusqu’au 21 janvier 1919 (renvoyé dans son foyer en mars 1919).

 

Il a été blessé à l’épaule droite par un obus le 29 avril 1915.

En 1915, ils demeurent à La Malène en Lozère et Maria-Louise Camillia accouche d’une fille nommée Justine et en 1917, d’un garçon nommé Louis Emmanuel. Ils demeurent à La Malène en Lozère.

 

En 1920, ils résident à Aulas dans le Gard et Marie-Louise Camillia accouche d’une fille nommée Geneviève et en 1921, d’une fille nommée Henriette (ma grand-mère).

 

En 1924, il réside à Aulas dans le Gard, sa femme accouche d’une fille nommée Georgette et en 1925, d’une fille nommée Eléonore.

 

En 1926, il est sans affectation dans l’armée active de réserve.

 

En 1929, il est mis sous le service auxiliaire le 20 février par la commission de Nîmes, il reçut une pension d’invalidité dû à la présence d’un projectile sous la peau dans le dos (séquelles de guerre).

 

En 1931, il est maintenu au service auxiliaire par la commission de réforme de Montpellier le 23 janvier pour séquelles de guerre.

 

Le 2 mai 1933, il décède à Aulas dans le Gard à l’âge de 50 ans. Sa profession était maçon.

 

 

 

Odilon Marius Brunel (1883-1933), sosa 10

Sources: Ad48, docs/photos familials

 

K Vidal

 

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 16:43

FAIZANDIER Jean-Baptiste Augustin

Faizandier JB Augustin

Faizandier JB Augustin

est né le 30 avril 1858 à Mas St Chely au hameau de Haute-Rive en Lozère.

 

Est issus d’une famille Lozérienne de la Malène de FAIZANDIER Jean-Baptiste (1819-1899)et de DIDES Marie (1823-1888).

 

 

Maison des Faizandier

Maison des Faizandier

Il se marie en première noce le 19 novembre 1883 à La Malène en Lozère à Gal Marie Sophie Pierrette, née en 1864 et décédé un après leur union en 1884.

Il se marie le 24 novembre 1886 à La Capelle à Marie Rosalie Fages.

Lors de leur mariage, Jean-Baptiste a 28 ans et Marie a 18 ans.

Marie Rosalie est née le 4 février 1868 à La Capelle en Lozère, est décédée vers 1943 à l'âge de 74 ans environ. Elle est la fille légitime de FAGES Basile (1836-> 1902) et de RAYNAL Eugénie (1839-1893).

 

Fages Marie Rosalie

Fages Marie Rosalie

Ils ont eu 7 enfants :

 

 FAIZANDIER Marius Alphonse Jean Baptise, né le 15 octobre 1888 à La Maléne - Lozère, décédé le 21 octobre 1888 à La Maléne – Lozère à l’âge de 6 jours.

 

FAIZANDIER Maria Louise Carmella, mon arrière-grand-mère, est née le 30 décembre 1889 à La Malene - Lozère , est décédée le 12 février 1971 à l'âge de 81 ans à Nîmes - Gard . Elle épouse Brunel Marius Odilon le 19 janvier 1913 à La Malène en Lozére. Ils ont eu sept enfants.

 

Faizandier JB Augustin

 FAIZANDIER Marius Augustin Benjamin, né le 24 juillet 1892 à La Maléne - Lozère, décédé le 27 janvier 1894 à La Maléne – Lozère à l’âge de 18 mois.

 

 FAIZANDIER Marius Léon Camille, né le 15 mars 1895 à La Maléne - Lozère, décédé le 22 mai 1916 dans la Meuse à l’âge de 21 ans.

Il incorpore le service militaire en 1915.

Faizandier Marius

Faizandier Marius

Faizandier JB Augustin

 FAIZANDIER Victoria Marie Ernestine Germaine, née le 6 décembre 1897 à La Maléne - Lozère, décédée le 16 février 1961 à Alès dans le Gard. Elle s'unit avec COUGOULUEGNE Louis Ferdinand le 21 août 1926. 

Faizandier Victoria

Faizandier Victoria

 FAIZANDIER François Hippolyte, sa profession était Batelier, né le 17 novembre 1901 à La Maléne en Lozère, décédé le 26 mai 1986 à La Maléne - Lozère. Il s'unit avec CAUSSIGNAC Marie le 6 juin 1931.

Il incorpore le service militaire en 1921.

 

Faizandier François

Faizandier François

Faizandier JB Augustin

  FAIZANDIER Eléonore Thérèse Marie, née le 26 juillet 1904 à La Maléne - Lozère.

 

 

Faizandier Eléonor

Faizandier Eléonor

La Malène Lozère

La Malène Lozère

Jean-Baptiste Augustin Faizandier est décédé après 1921 en Lozère.

 

 

 

 

Jean-Baptiste Augustin Faizandier (1858), sosa 22

Sources : Ad48, docs familials

 

K Vidal

 

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 14:24

NOIROT Marcel Emile

Noirot Marcel 1888-1955

Noirot Marcel est né le 18 octobre 1888 à Voulaines-les-Templiers en Côtes d’or en Bourgogne.

Est issus d’une famille modeste bourguignonne, de Noirot Lucien-Eugène (né le 26/9/1855 et décédé 1 sept 1933 à Voulaines) et de Déchelotte Marie-Louise (née le 24/11/1866 et décédée le 8 fév 1929 à Voulaines)

A 20 ans, Il intégrera l’armée active en 1908 (n°577), sa profession est négociant ambulant à Voulaines-les-Templiers en Côte d’Or.

Son signalement est des cheveux et sourcils châtains, des yeux bleus, un front découvert, un nez gros, une bouche grande, un menton rond et un visage ovale. Il mesurait 1 m 72.

Ad21/registre matricule/ 1908/R 2458 /577

Ad21/registre matricule/ 1908/R 2458 /577

En 1909, il sera incorporé comme soldat de 2éme classe au 21éme régiment d’Infanterie (6/10/1909).

En 1911, il passe en disponibilité le 24 septembre.

En 1913, il passe à réserve de la 6éme section des Chemins de fer de campagne (13/08). Il réside à Marcilly sur Tille en Côte d’Or chez Monsieur Seguin.

Le 9 février 1914 à La Chaume en Côte d’Or, il se marie à Hutinel Marie-Hermine-Fernande (née le 19 mai 1888 à La Chaume et décédée le 5 septembre 1989 à Nîmes à l’âge de 101 ans, fille d’Hutinel Joseph-Aristide et d’Hutinel Joséphine Ernestine)

En 1914, il est rappelé à l’activité pour mobilisation générale le 2 août 1914 à la disposition de la Compagnie du Réseau de l’Est jusqu’au 21 juillet 1919.

 

En 1915, Hermine accouche d’un garçon nommé Marius Eugène Aristide.

En 1917, Hermine accouche d’un garçon nommé Albert.

En 1920, Hermine accouche d’une fille nommée Madeleine et plus tard un garçon nommé Noël.

De 1921 1923, ils demeurent à Leuglay et il travaille dans le chemin de fer de L’Est.

En 1926, il est avec son épouse patron d’une Quincaillerie à Leuglay.

En 1935 ; il demeure à Châtillon-sur-Seine en Côte d’Or.

En 1935, il est libéré de toute obligation militaire.

Noirot Marcel 1888-1955

En 1955, il demeure à Nîmes – Saint Césaire et décède le 01 août 1955 à l’âge de 66 ans.

 

Marcel Emile Noirot (1888-1955), sosa 12

Sources: Ad21, docs/photos familials

 

Catégories/un ancêtre-une vie

K Vidal

 

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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 14:36

VIDAL Urbain Louis Augustin

Vidal Urbain 1880-1931

Est né le 01 décembre 1880 aux Alpiers hameau de la commune de Cubière s canton du Bleymard en Lozère.

 

Est issus d’une famille d’agriculteur Lozérienne, de Vidal Antoine, Cultivateur (né le 27.10.1845 aux  Alpiers commune de  Cubières en Lozère et décédé le 22.10.1896 à l’âge de 50 ans aux Alpiers) et de Baret Marie Jeanne Joséphine (née le 25.2.1852 à Saint Julien du Tournel en Lozère et décédée le  13.2.1939 à l’âge de 86 ans à St Julien du Tournel (48)).

 

 

Vidal Urbain 1880-1931

Son signalement était cheveux et sourcils noirs, des yeux bruns, un front bombé, le nez droit, la bouche grande, le menton rond et le visage ovale et il  mesurait 1 m 74.

 

A 20 ans, Il intégrera l’armée active en 1900 (n°1270), le conseil de révision décidera de le mettre  en service  auxiliaire pour motif de varices noueuses. 

Classe 1900,  Cotes : R 8176 , registre matricule, AD48

Classe 1900, Cotes : R 8176 , registre matricule, AD48

Il résidait en 1903 Le puy Pensionnat Notre Dame de France (Pensionnat /Etablissement Lasallienne des Frères des Ecoles Chrétiennes de 1854-1990)

En 1905, il résidait au 47 rue Roussy à Nîmes Gard.

Le 13 janvier 1911 à Cheylard  L’Evêque en Lozère, il épouse Marie-Valérie Assénat, née le  23 mai 1882 au Cheylard hameau de Chaudeyrac en Lozère, fille de Jean-Joseph Assénat et de Astier Marie-Philomène.

En 1914, il demeure au  1 Rue de Meynier de Salinelles à Nîmes avec son épouse Marie-Valérie Assénat.

Le 31 août 1914, marie-Valérie accouche d’une fille appelée Madeleine.

Le 3/11/1914, il sera rappelé à l’activité par mobilisation générale pour campagne contre l’Allemagne, il arrivera le 23 juin 1915, au 13éme d’Artillerie au service auto le 29/8/1915 et au 14éme escadron du Train le 16/5/1917 qui se terminera le 26 février 1919.

Le 15 mai 1918, Marie-Valérie accouche d’un garçon appelé Jean-Joseph.

Le 1/9/1921 il sera affecté dans la réserve au 13éme Bataillon d’Artillerie et 14éme escadron du Train, 16éme Escadron du Train des Equipages Militaire Auto et au 15éme Escadron du Train.

En 1923, il demeure au 1 Rue de Meynier de Salinelles à Nîmes Gard.

Il sera classé dans la position dite « sans affectation » le 19/10/1926.

Le 15/1/1927, il sera maintenu dans le service armé par la commission de Réforme de Nîmes.

Le 7/8/1929 pour séquelles de bronchite avec emphysèmes, il sera réintégré dans son foyer.

Il décède le 11 février 1931 à Nîmes à l’âge de 50 ans.

Il sera établie un document d’acceptation de Tuteur établie le 9 mars 1931 (extrait des minutes du Greffier du Tribunal Civil de Nîmes pour deux enfants mineurs Jean Joseph et Madeleine et de la veuve M Valérie Assénat, était présent au conseil de famille Etienne Guérin, cousin germain par alliance et Robert Boucher et Fabre Paul (amis de la Famille) (doc familial).

 

 

 

Urbain Augustin Louis Vidal (1880-1931), sosa 8

Sources : Ad48, docs familials

 

Catégories/un ancêtre-une vie

 

K Vidal

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